CINÉMA

Mémoires de la montagne
Affiche du film : Mémoires de la montagne

GRAND SUCCÈS POUR LA PROJECTION DU FILM « MÉMOIRE DE MONTAGNE » À LABEAUME

 

Mercredi 28 juin, l’Association Vivre à Labeaume a accueilli 45 personnes autour de la réalisatrice Muriel Biton venue présenter son œuvre « Mémoire de montagne » dans la belle salle du Recatadou de la Mairie de Labeaume.

La montagne, c’est celle de l’Ardèche méridionale, Montselgues et villages aux alentours.

La mémoire est celle de douze autochtones qui confient leurs souvenirs et leurs sentiments sur leur vie et ces changements du XXe siècle, qui ont bouleversé et façonné les hommes et les femmes que nous sommes aujourd’hui.

Merci à Muriel Biton et ses co-réalisateurs, Tony Koole et Claire Ferrandon pour la qualité de leur regard, de leur écoute, merci de nous offrir ce trésor de constat de vies.

La soirée s’est prolongée autour d’un verre et de beaux échanges.

L’Association Vivre à Labeaume

Notre sortie plantes comestibles

De l’arbre à secret, aux épines d’églantier comme autant d’étapes pour atteindre l’éveil, en passant par l’herbe des pénitents… Des corymbes, aux bractées, en passant par le pistil et les étamines… à la petite loupe, nous avons découvert leur intime beauté.

Des plantes à foison, pour enlever l’amertume de nos vies, pour nous soigner, nous nourrir et pour rester heureux. Le paradis est bien sur terre, tout autour de nous. Nous le savions intimement mais nous l’avions oublié.

Ce 14 mai dernier, c’est une véritable reconnexion avec la nature, que nous avons vécu avec Élodie Lepoutre, de l’Association Bardane 07.

Les immobiles sont toujours là, comme la feuille de mauve par exemple, qui était le légume de nos ancêtres avant l’histoire, et qui envahit le nouveau parking, au-dessus de la plage de la Turlure, « complétement adaptée à son environnement par elle-même choisi, comme toute plante sauvage, donc au maximum de son potentiel » !

Nous l’avons à peine dépassé le nouveau parking, tant s’y trouvent de nombreuses plantes comestibles : sureau, plantain, porcelle enracinée, alliaires, cerfeuil, pissenlit, églantier, silène enflée… Cueillette.

Nous nous sommes enivrés de cette exploration fascinante avant d’œuvrer dans l’atelier : pesto de plantain, infusion d’églantier, beignets de sureau, sirop de romarin. Bonheur.

Du macérat, élixir, décoction, jusqu’au « on mâche, on applique », nous avons beaucoup appris. Au fait, avis avis aux Labeaumois ! notre chère et tendre Costeserviau locale est une laitue vivace et non un pissenlit !

En ce printemps, les belles attirent, décorent et apportent d’heureuses saveurs, mais notre « guide-éclaireuse- passeuse » nous invite à revenir car du printemps, nous ne savons pas tout ! De l’hiver, qui cache bien son jeu, s’y puisent des ressources insoupçonnables ! Et enfin du mois de février, avant la floraison, nous pourrions pleinement profiter de la pleine puissance des plantes !

 

Annabelle Gontard-Schaer

1721, déjà un pass sanitaire !

Un document exceptionnel
présenté par Marie-Hélène Balazuc

La peste de Marseille de 1721-1722 atteint l’Ardèche

Le « Pass sanitaire » du Labeaumois Boule en 1721

Ce document date très exactement de 300 ans

Je vous propose de découvrir ce « pass sanitaire » délivré à un Ardéchois, habitant de Labeaume souhaitant se déplacer à Privas en 1721, c.-à-d. à l’époque de la Grande Peste de Marseille.

Ce « pass » m’avait été remis il y a une vingtaine d’années par mon ami Jean-Louis Steinberg qui avait acheté dans les années 1960 la maison de Rose Bonnaure à Peyrefit, près de Chapias (hameau de Labeaume) et qui avait conservé les papiers laissés par la famille Bonnaure.

J’avais exposé l’été 2005 l’ensemble de ces papiers ainsi que de nombreux documents, avec la collaboration très active de l’association La Frigoule dans une maison de la Place du Sablas.

L’intitulé de l’exposition était

La vie d’antan à Labeaume
La maison Bonnaure à Peyrefit
1850-1950

Ces documents étaient le reflet la vie des paysans pauvres qui avaient habité cette maison.

Marie-Hélène Balazuc

Pass sanitaire de 1721

TRANSCRIPTION 

Nous Maire, Consuls & Conseillers du Bureau de santé de la Ville de Joyeuse en Vivarets , Certifions à tous qu’il appartiendra que le nommé Jacques Boule de la paroisse de Labaume qui va à Privas ___
Parti de la dite Ville, ou il n’y a graces à Dieu aucun soupçon de Peste ny mal Contagieux ; Prions tous ceux qui sont à prier de luy donner libre entrée & passage.
En foy de quoi luy Avons fait le présent Certificat,
A JOYEUSE, ce vingt cinquième avril mil sept cens vingt un,
GACHE maire
_________________________

AJOUT sur la partie gauche du document :

Nous attestons la même chose que ci-dessus pour le dit… Boulle pour aller à Largentière ce 30 novembre 1721 fev  .pr Curé de labaume
PEU LISIBLE…  Labaume les attestons comme dessus pour aller aux…portant… paroisses fait ici  20 octobre 1721
Signé : ..emet   officier de garde (?)

AJOUT sur la partie droite du document :

Nous attestons comme dessus écrit pour le dit Boulle aller à la barière d’Aubenas. Ce 30e juillet 1722
Signé :  Boulle officier de garde

Qui était ce Jacques Boule qui habitait très probablement cette maison de Peyrefit en 1721 et se déplaçait de Joyeuse à Largentière et à Aubenas, on ne le sait pas !

Le confinement en 1721

La peste de 1721 en Provence et Languedoc aurait été importée à Marseille par le navire, Le Grand Saint-Antoine, qui revenait de Syrie et transportait des soieries contaminées destinées à la Foire de Beaucaire. Il y eut 27 mois de confinement à Marseille qui connut jusqu’à 1000 morts par jour.
Pour se protéger de l’épidémie qui atteignit Avignon et Orange, la Provence fit construire un mur de pierre gardé pour empêcher tout passage en particulier autour du Comtat Venaissin.
De 1720 à 1722, la peste a touché environ 120 000 victimes sur les 400 000 habitants que comptait la Provence, soit près d’un tiers de la population.

Vestige du Mur de la Peste en Provence

Vous pouvez m’envoyer vos impressions à balamuse2@gmail.com

CINÉMA

La Terre éphémère

en partenariat avec Éclat des Toiles | 24 août 2021

Au printemps, quelque part entre le Caucase et la mer Noire, les crues du fleuve Inguri donnent naissance à des petites îles éphémères. Ces bandes de terre fertiles constituent une aubaine pour les agriculteurs. C’est ainsi qu’un vieil Abkhaze et sa petite-fille s’installent sur l’une d’elles pour y cultiver du maïs. Mais autour de la frontière toute proche qui sépare la Géorgie de l’Abkhazie, les tensions montent. Une guerre menace. Leur autarcie et leur tranquillité sont menacées par les rondes des soldats chargés de garder la frontière. La beauté de la jeune fille suscite la convoitise de ces hommes, que le grand-père peine à tenir à distance…

Réalisateur : George Ovashvili
Musique : Iosif Bardanashvili
Acteurs :
Ilyas Salman (le vieil homme)
Mariam Buturishvili (la jeune fille)
Tamer Levent (un officier)
Irakli Samushia (un soldat)
Affiche du film La Terre éphémère

EXPOSITIONS & ATELIERS

L’olivier à Labeaume

Tout savoir sur…

Fertilisation, amendement, couverture des sols des oliveraies

Qu’est-ce qui fait produire les oliviers

– Le sens de quelques termes
– Façons culturales superficielles ?
– La couverture du sol

La fertilisation

– La fumure
– L’amendement
– La couverture des sols
– Pourquoi fertilise-t-on les oliviers ?:

Quelques bases pour calculer les quantités à apporter

Conclusion

Voir l’article complet

Compte-rendu de la première rencontre
dimanche 27 mars 2019

L’Olivier, mode d’emploi : le premier atelier est un succès !

Environ 70 personnes sur l’ensemble de la journée, ce dimanche 17 mars, se sont retrouvées devant l’oliveraie encore jeune de Dominique et Claude DOLO, au Serre de Graille, pour engager la  série d’animations et d’ateliers sur la culture de l’Olivier que Vivre à Labeaume avait proposé de lancer lors de son assemblée générale du mois août dernier en concertation avec plusieurs associations du territoire, et avec l’appui des « Ateliers Jardins de Labeaume » et « Amis de de l’Olivier du Pays des Vans ».

Ils sont venus en majorité de Labeaume, mais aussi des Vans, de Saint-Alban-Auriolles, Chauzon, Vinezac, Grospierres ou de Ruoms, oléiculteurs confirmés ou débutants passionnés, mais tous équipés d’égoïnes, de sécateurs et d’escabeaux, tous curieux de découverte et d’apprentissage de l’oléiculture, cette très ancienne activité d’Ardèche méridionale.

Après un petit café convivial bien agréable dans la  fraîcheur du matin, les organisateurs de cette rencontre, Claudine GUARY et Michel BARNAUD, rappellent le programme publié récemment sur le site de notre association, et présentaient à ceux qui ne le connaissaient pas encore le docteur Maurice FOLCHER, médecin et  membre de l’association « Les amis de l’Olivier des Vans », auteur de nombreux articles et ouvrages sur la culture de l’olivier qu’il maîtrise dans tous ses aspects, techniques, biologiques et médicaux.

Maurice FOLCHER se lance rapidement dans une démonstration « au plus près » de la taille, en expliquant chacun de ses gestes et en engageant avec l’ensemble des participants un dialogue très ouvert sur les justifications de chaque choix, et en intégrant l’anticipation nécessaire sur les tailles ultérieures. Après un quart d’heure, le premier olivier, qui n’avait pas été traité depuis plusieurs années, est fin prêt pour les prochaines productions. Encadré par les plus expérimentés, cinq ou six petits groupes s’affairent à la taille sur l’ensemble de l’oliveraie. A midi, une belle parcelle est prête (ou presque), le soleil brille et chacun pratique avec plus ou moins de bonheur la gestion du RMC (tailler ce qui Rentre, Monte, Croise…). Pour terminer la matinée, Maurice FOLCHER et Claude CHARRIERE, scie en main , illustrent les possibilités de reprise sur des sujets très âgés, voire moribonds.

Midi trente : Dominique et Ginette VERLANT nous accueillent à la Bambouseraie pour un apéritif pique-nique chaleureux, qui permet de multiplier ou d’approfondir les contacts, transcendés par la complicité du sécateur et la fraîcheur du rosé…

Après le café, reprise des choses sérieuses : Maurice FOLCHER partage généreusement ses savoirs, tant sur le système de reproduction de l’olivier, la pollinisation et la fertilité, la douceur et le goût des différents crûs, que sur l’acclimatation ou la défense contre les maladies, ainsi que le meilleur usage des qualités gustatives ou médicinales de l’huile… Puis l’intervention de l’abbé Jo CHARAIX, auteur d’une classification analytique de l’oliveraie ardéchoise, nous aidera à distinguer les différentes espèces (rougettes, négrettes, verdales ou picholines, …. C’est une autre histoire ! Les qualités pédagogiques des conférenciers ont permis de valoriser au maximum de nombreux échanges avec la salle. Nous espérons ainsi voir refleurir nos oliviers !

En attendant cet heureux temps, nous remercions tous les participants, et leur donnons rendez-vous en mai, afin de poursuivre le programme des ateliers et animations (maladies et soins, la cuisine de l’olivier) que vous trouverez mis à jour un peu plus haut dans le site.

 

Merci d’envoyer vos questions, votre adresse e- mail, et vos éventuelles demandes d’adhésion à l’association « Vivre-a-Labeaume.org »

Maurice FOLCHER démarre sa démonstration in situ.
Une taille vigoureuse.
L'art de la taille pour tous...
L'art de la taille pour tous...
Après deux heures de taille collective, le verger est prêt.
De la main à l'outil.

Exposition

Le temps des olives

Cette exposition, organisée par l’association Vivre à Labeaume, s’est déroulée
du 15 au 31 juillet à la Maison de Labeaume
et du 1er au 14 août au Recatadou